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Pour La chaise vide, qui ne fut donc jamais écrit, l'amorce avait été la conversation de deux inconnus, surprise au cours d'une promenade dans un jardin de Prague. L'un des deux hommes invitait l'autre à lui rendre visite, le second promettait de venir. Le premier, semblait-il, était timide, comme suppliant ; l'autre ne se lassait pas de réitérer sa promesse, il lâcha pour finir cette phrase rassurante : "Tu peux en mettre ta main au feu, je viendrai".