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Leopoldo María Panero


Photo de Leopoldo María Panero, par J.R. Vega.
Copyright  J.R. Vega

"Leopoldo María Panero, fils naturel de l'Espagne et de la poésie (de l'Espagne la pire et de la poésie la plus irréductible) est encore un de ces immenses poètes dont ses contemporains ne veulent pas, parce qu'il a choisi de se faire le miroir de leur infamie, et parce que la vision qui s'y révèle, au fond de ce miroir, est sans fond, donc insoutenable. Dernier né, en 1948, d'une lignée de poètes tous plus ou moins corrompus ou mauvais, Leopoldo María Panero doit faire avec les restes. On a déjà, avant lui,  pendant l'odieux festin, mâché et remâché les mots de sa langue, et comme il n'en avait pas d'autres, il ne lui restait plus qu'à les cracher, pour en faire son poème. Et c'est avec les restes noirs d'une langue usée, abusée jusqu'au déshonneur, qu'il aura sécrété ce poème impossible. Leopoldo María Panero, fils d'un "père ivrogne" aux amitiés franquistes, doit encore faire avec les restes. Les restes de l'Espagne, les restes du monde. Les restes de l'homme. Et vivre avec ce qu'on lui a laissé - de la vie. Il a connu la lutte libertaire, la clandestinité, la prison, l'alcool et l'héroïne, la dépression et le suicide. Bref, la vie moderne... des dépossédés. Puis il se retire. Ou plutôt, on le retire. Au début des années 1980, sa famille, dont il s'est fait la métaphore atroce et la peau retournée, le fait interner en hôpital psychiatrique. Peut-être dans l'idée de le neutraliser ? - le cas echéant, c'est raté."


C. Demangeot, extrait de la préface
de "Bonne nouvelle du désastre".




Chez fissile :

Bonne nouvelle du désastre & autres poèmes,  dans la collection L'Autre 2013,
traduit de l'espagnol par Victor Martinez & Cédric Demangeot.

Alcools, traduit par Cédric Demangeot, dans la collection Maigre - 2014.

Conjurations contre la vie - Poésie 2005-2010, dans la collection L'Autre - 2016,
traduit de l'espagnol par Cédric Demangeot, Rafael Garido et Victor Martinez.

Mon cerveau est une rose & autres essais, dans la collection L'Autre - 2013,
traduit de l'espagnol par Victor Martinez.

Des choses détruites, dans la collection Maigre - 2017,
traduction Rafael Garido, Victor Martinez et Cédric Demangeot.

Poèmes de l'asile de Mondragón  (1987-1997), dans la collection L'Autre - 2017,
traduit de l'espagnol par Cédric Demangeot & Victor Martinez.

Peter Punk ou Contre l'Espagne & autres poèmes pas d'amour, dans la collection L'Autre - 2017,
traduit de l'espagnol par Cédric Demangeot.

Le dernier homme (poésie 1980-1986), dans la collection L'Autre - 2020,
traduit de l'espagnol par Rafael Garido, Victor Martinez & Cédric Demangeot.

Tanière d'un animal qui n'existe pas (poésie 1998-2000),  dans la collection L'Autre - 2020,
Traduit de l'espagnol  par Rafael Garido, Victor Martinez & Cédric Demangeot .

Schizophréniques (poésie 2001 - 2004), dans la collection L'Autre - 2021,
traduit de l'espagnol par Rafael Garido, Cédric Demangeot & Victor Martinez.

Rose malade (derniers poèmes), dans la collection L'Autre - 2021,
traduit de l'espagnol par Rafael Garido.



 


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